Être animatrice à domicile, c'est souvent porter plusieurs casquettes : celle de l'accompagnante, à l'écoute des besoins spécifiques d'une personne âgée à domicile, et celle de la facilitatrice de lien social à travers des animations collectives. Ce double rôle est une richesse… mais aussi un défi, surtout lorsqu'il s'agit de pérenniser son activité.
L'accompagnement individuel : une relation précieuse, mais limitée
L'accompagnement individuel permet une grande qualité de relation. Il offre un espace d'écoute, de présence, d'attention au rythme et aux besoins de la personne. Pour de nombreuses animatrices, c'est souvent par là que tout commence. Ces accompagnements sont essentiels, mais ils peuvent vite montrer leurs limites en termes de revenus : les interventions sont souvent courtes, peu valorisées financièrement, et difficiles à multiplier dans une même journée (déplacements, préparation, etc.).
L'animation collective : un levier économique… et humain
Les animations collectives en structures ou en associations, permettent d'optimiser le temps et de proposer des ateliers plus louables. Elles ouvrent aussi d'autres horizons : faire émerger des dynamiques de groupe, renforcer le lien social, valoriser les compétences et les savoirs des personnes accompagnées… Elles peuvent aussi faire l'objet de financements spécifiques dans le cadre de projets portés par des collectivités, des associations ou des structures médico-sociales.
Trouver son équilibre : un enjeu stratégique
Le bon équilibre entre accompagnement individuel et animations collectives est propre à chaque animatrice. Il dépend de son territoire, de son réseau, de ses compétences, de ses préférences… mais aussi de sa stratégie. Pour vivre de leur activité, les adhérentes du Rado sont souvent amenées à diversifier leurs interventions : proposer un accompagnement individuel régulier à quelques personnes, animer un ou deux ateliers collectifs par semaine, et répondre à des appels à projets ponctuels avec des structures locales.
Le bon équilibre entre accompagnement individuel et animations collectives est propre à chaque animatrice. Il dépend de son territoire, de son réseau, de ses compétences, de ses préférences… mais aussi de sa stratégie. Pour vivre de leur activité, les adhérentes du Rado sont souvent amenées à diversifier leurs interventions : proposer un accompagnement individuel régulier à quelques personnes, animer un ou deux ateliers collectifs par semaine, et répondre à des appels à projets ponctuels avec des structures locales.
Travailler avec les structures : une voie à développer
De plus en plus d'animatrices souhaitant entrer dans une logique de collaboration avec des structures porteuses de projet : EHPAD, résidences autonomie, CCAS, associations locales… Ces partenariats permettent de s'inscrire dans des collectifs dynamiques, de bénéficier de financements publics ou mutualisés, et d'avoir une visibilité accumulée sur le territoire. Cela demande de savoir se positionner comme professionnel de l'animation, de construire des propositions solides, et parfois, de répondre à des appels à projets.
En conclusion
Réussir à conjuguer accompagnement individuel et animations collectives, c'est un art. Cela exige de la souplesse, une bonne connaissance de son territoire, et une capacité à se projeter dans différents formats d'intervention. C'est aussi une condition essentielle pour dégager un revenu convenable et donner à son activité les moyens de durer. Dans notre réseau, nous accompagnons les animatrices à penser cette articulation, à identifier les opportunités autour d'elles, et à construire des partenariats durables. Car oui, vivre de son métier tout en faisant du lien et du sens, c'est possible !